Les créations de Martin d’Autry envoûtent les futures mariées. Sa formation d’architecte lui a donné le goût et le sens des volumes, qu’il utilise à bon escient pour ses premiers amours, à savoir la mode.
Ce créateur de génie est diplômé de la chambre syndicale de la haute couture parisienne et a travaillé pour des maisons de renommée. Son travail consiste à présenter des idées aux futures mariées. La cliente a le choix entre des adaptation de modèles de sa collection reproduits sur mesure, soit de la création pure en fonction de ses envies.
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Cela remonte à l’enfance, j’ai toujours eu envie de faire ça.
C’est en fonction de mes envies personnelles, de l’air du temps, quand on travail pour une mariée alors là c’est en fonction d’elle de ses envies et ses attentes.
Quand j’ai une cliente il y a un processus car on a peu de temps pour comprendre ce qu’elle veut. Pour simplifier je lui fais essayer des modèles préexistants, en fonction du ressenti on adapte le modèle. Si je connais déjà la cliente, je lui propose des croquis en fonction de ce que j’imagine pour elle.
C’est important de mettre sur papier une idée, parfois on ne parle pas le même, le croquis et les essayages permet de mettre les mots sur les bonnes matières et les bons effets.
Je n’en ai pas, c’est évolutif, cela dépend des moments, je dirais que c’est d’avantage une ambiance plutôt qu’une robe. C’est très personnel, vous savez, selon la mariée on va préférer tel ou tel modèle. Quand je créée contrairement a une créatrice je ne peux pas me visualiser dedans.
Avant oui j’en avais un, la robe en mousseline Bellini, mais plus autant, bien qu’elle interpelle toujours, je l’ai déclinée et se sont les déclinaisons qui fonctionnent.
La robe de mariée n’est pas un produit mode, il y a une évolution lente, c’est un univers qui change tout les cinq ans seulement, un processus très lent.
Inès de la Fressange
Eva Green
Le tout assorti, mais voyez vous cela dépend des gens, il y a plusieurs types de mauvais goûts. Là non prise de risque peut l’être aussi, aussi bien que l’originalité à tout prix. C’est très relatif.
De se ressembler. Les filles sont de plus en plus formatées comme la société actuellement, elles veulent donc copier les magazines et les dernières tendances et veulent toutes la même chose. Mais la tendance ne va pas à tout le monde. Porter un chignon le jour de son mariage alors qu’elle a constamment les cheveux détachés, elle ne se reconnaitra pas sur les photos. Avant les années ’80 la robe de mariée était un produit à la mode, si la mode était aux robes courtes, les robes de mariées étaient courtes. Mais depuis Diana, la tendance est aux robes romantiques, surtout pour la cérémonie religieuse, les robes courtes sont réservées pour la mairie.
Voile, couronne ou headband ?
Tout dépend de la tête de la mariée.
Talons hauts ou talons plats ?
Je préfère les talons hauts, sauf si on ne sait pas marcher avec, mais le plus important c’est que la mariée se sente rassurée et mis en valeur.
Robe longue ou robe courte ?
Dans l’absolu je préfère les robes longues mais la robe doit être en adéquation avec le lieu du mariage et la personnalité de la mariée. Si l’on se marie à la mer on évitera le volume, si c’est dans un champ on évitera la traine.
Roses ou pivoines ?
Les roses sont banales, les pivoines c’est plus joli.
Eté ou hiver ?
Hiver, les robes sont plus belles et l’on peut faire d’avantage de choses, rajouter un manteau…
Pièce montée ou petits gâteaux ?
De gros gâteaux, je n’aime pas les pièces montées, mais j’adore les wedding cake, ils représentent bien l’événement, ils sont très festifs.
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