Portée par jeu lors du mariage la jarretière portée aujourd’hui par certaines mariées est bien entendu une fantaisie Mais cela n’a pas toujours été le cas…
On dit même qu’elle remonterait à l’époque préhistorique ! En effet, des peintures rupestres ont été retrouvées sur lesquelles ont peut voir des femmes porter des anneaux étranges autour de leur cuisse (ou cheville… d’où le doute…), que l’on a assimilés à nos jarretières d’aujourd’hui. Elles auraient été associées à des pouvoirs magiques, et seules les fées semblaient avoir le droit d’en porter.
Enfin… la jarretière portée par nos jeunes mariées est bien plus proche de l’indispensable accessoire qu’hommes et femmes portaient depuis le Moyen-Age pour faire tenir l’ancêtre de nos chaussettes (les bas…). Il était alors constitué d’un ruban de soie. Aujourd’hui, seule est restée la jarretière de la mariée et son lot de traditions. Elle est ainsi devenue un ruban de soie fermé par un petit bijou, que la mariée porte au-dessus du genou.
Au départ, la mariée devait porter une jarretière destinée à être dérobée par un garçon d’honneur, un célibataire ou un enfant. Parfois vendue aux enchères, l’argent revenait au couple. Celui qui possédait la jarretière devait être chanceux ! Célibataire, il ne tarderait pas à trouver une épouse.
Mais malgré l’abus d’alcool, la fièvre du Samedi soir ou simplement votre étourderie…avez-vous remarqué que la mariée ne porte qu’une seule jarretière ? A moins d’être unijambiste…
Au Moyen Age, le Roi d’Angleterre Edward III dansait avec sa maîtresse : la Comtesse de Salisbury, lorsqu’elle fit glisser malencontreusement sa jarretière. Le Roi la ramassa et l’accrocha à sa propre jambe : le plus célèbre ordre d’Angleterre : l’Ordre de la Jarretière, était né ! Il s’agit du plus important ordre de chevalerie Britannique, considéré comme la plus importante récompense pour la fidélité et le mérite militaire.
Vous ne regarderez plus jamais une jarretière de la même manière… avouez !
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