Un décès est par nature un évènement que l’on ne contrôle pas.
Mais lorsque cela touche un proche voire l’un des parents d’un des mariés, on est sous le choc. On peut alors être tentés de repousser le mariage par respect, ou pour s’accorder une période de deuil décente. Alors, on annule ou pas ?
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A priori, la joie d’un mariage et la tristesse d’un décès ne sont pas compatibles.
Se marier quelques jours ou quelques semaines après le décès peut sembler irrespectueux, et de toute façon la joie ne sera pas de la partie, car vous allez forcément penser à la personne qui ne sera pas parmi vous.
Au final, mieux vaut annuler et repousser le mariage, c’est plus correct.
Le / la défunt(e) aurait souhaité que vous mainteniez le mariage, car la vie est ainsi faite et va continuer, même sans lui / elle. C’est un bel hommage que vous lui rendrez, une jolie revanche sur la mort, un beau pari sur l’avenir.
De plus, le fait de reporter le mariage va vous faire perdre les sommes versées pour certaines prestations, et certains invités ne seront plus forcément disponibles à la nouvelle date du mariage.
Alors que faire ?
>> Prenez conseil auprès de vos proches. Qu’aurait souhaité le défunt ? Que souhaitez-vous et que souhaite votre conjoint ? C’est le moment d’être soudés dans l’adversité.
>> Quelque soit votre décision, faites-la savoir au plus vite à vos invités, surtout dans le cas d’une annulation. En effet, vos invités ont peut-être, pour certains, réservé un hôtel par exemple.
>> Contactez ensuite vos prestataires au plus vite afin de minimiser l’impact financier du report. Demandez-leur d’être compréhensifs, chacun peut comprendre votre situation.
>> Pensez-y : vous avez peut-être souscrit une assurance annulation du mariage, le plus souvent un décès dans la famille proche est couvert : ça ne ramènera pas le défunt, mais cela allégera la note financière.
A lire : l’article touchant de Mademoiselle Dentelle sur le mariage après un deuil.
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