La soupe à l’oignon au champagne !

On dit que c’est Louis XV qui donna naissance à la première soupe à l’oignon, un soir dans son logis de chasse où il ne trouva dans le réfrigérateur… euh non… placard, que du beurre, des oignons et du champagne.

Ce bol sera votre allié incontournable pour servir une soupe à l’oignon

Mais la soupe à l’oignon existe depuis l’époque romaine car les oignons étaient faciles à cultiver. Il s’agissait alors d’un plat réservé aux gens modestes.

Toutefois, c’est la soupe à l’oignon à la Stanislas que nous cuisinons de nos jours, du nom du prince qui ayant effectué une halte au restaurant la Pomme d’Or à Châlons en Champagne, exigea de Louis Appert (le cuisinier qui plus tard fut l’inventeur de la conserve appertisée) de lui révéler le secret de sa recette ! :

« On enlève la croûte du dessus d’un pain, on la casse en morceaux que l’on présente au feu des deux côtés. Quand ces croûtes sont chaudes, on les frotte de beurre frais, et on les représente de nouveau au feu jusqu’à ce qu’elles soient un peu grillées; on les pose alors sur une assiette pendant le temps que l’on fait frire les ognons dans le beurre frais, on en met ordinairement trois gros, coupés en petits dés; on les laisse sur le feu jusqu’à ce qu’ils soient devenus d’un beau blond un peu foncé, teinte qu’on parvient à leur donner bien égale qu’en les remuant presque continuellement ; on y ajoute ensuite les croûtes, en remuant toujours, jusqu’à ce que l’ognon brunisse. Quand il a suffisamment pris de couleur, pour détacher de la casserole, on mouille avec de l’eau bouillante, on met l’assaisonnement et l’eau nécessaire, puis on laisse mitonner au moins un quart d’heure avant de servir. » Le livre de tous les ménages ou l’art de conserver pendant plusieurs années toutes les substances animales et végétales sur Google Livres, Paris, Barrois l’aîné, 1831, p. 138

Enfin, c’est tout de même sa capacité à voiler les odeurs d’une consommation massive d’alcool qui firent le

succès de cette soupe à l’oignon !